UNE TERRE D'ECHANGES

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l LA REPUBLIQUE

L'Etat francophone de Neuchâtel, qui a pour chef-lieu Neuchâtel, étend son territoire (802,9 km2) sur la chaîne du Jura, entre le lac du même nom et la frontière française. Il compte environ 170'000 habitants.

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L'HYMNE (1898)

GEOGRAPHIE

Le Pays de Neuchâtel comporte trois régions relativement bien caractérisées: d'une part le littoral du lac de Neuchâtel, au sud, est une région très urbanisée et polarisée par le chef-lieu, la ville de Neuchâtel. C'est également une région viticole de qualité. Ensuite, le Val-de-Travers, au sud-ouest, est une ancienne terre d'élevage (économie laitière) qui s'est tournée très tôt vers l'industrie horlogère, dans les villages localisés au fond de la vallée (Fleurier, Moutier, Couvet, Travers). Les montagnes neuchâteloises enfin, reliées à Neuchâtel depuis 1995 par un tunnel sous la Vue-des-Alpes, qui dessinent près de la frontière française un haut-plateau de 1 000 m d'altitude environ, avec les villes industrielles de La Chaux-de-Fonds et de Le Locle.

ECONOMIE

Le tourisme est également présent dans le canton, à Neuchâtel, ville dont Le Corbusier est originaire, sur les rives de son lac, ainsi que dans les montagnes du Jura qui offrent des conditions idéales pour la pratique du ski nordique.

HISTOIRE

Neuchâtel est aussi la capitale du canton suisse qui porte son nom. Son histoire est passionnante, particulièrement grâce à ses nombreuses ramifications européennes.

Neuchâtel, terre d'échanges

Situé au plein cœur de l'Europe occidentale, à la frontière des langues germaniques et latines, à la limite des bassins du Rhône et du Rhin qui découpent si bien les pays du Nord et les pays du Sud, Neuchâtel est une terre d'échanges par excellence. Les dix siècles de son histoire en fournissent de multiples preuves.

De sa création, aux environs de l'an Mil, jusqu'à son intégration complète à la Confédération helvétique en 1848, la seigneurie de Neuchâtel, devenue comté, principauté puis canton, a vu défiler dans son château des princes venus de tous les horizons. De Fribourg-en-Brisgau à la fin du XIV^e siècle, lorsque s’éteignit la maison de Neuchâtel, du margraviat de Bade lorsque les comtes de Hochberg, qui allaient connaître de brillantes fortunes au service de Charles le Téméraire et de Louis XI, héritèrent du petit fief neuchâtelois.

Le mariage de Jeanne de Hochberg et de Louis d'Orléans, prince de sang, fit passer Neuchâtel dès 1504 d'une domination germanique à deux siècles d'influence française pendant lesquels le drapeau fleurdelysé flotta sur la principauté.

En 1707, appelés par les Neuchâtelois pour succéder aux Orléans, les dynastes de la maison de Hohenzollern, récemment devenus rois de Prusse installèrent leurs gouverneurs à Neuchâtel pour un siècle et demi qui devait compter parmi les plus brillants de l'histoire neuchâteloise, grâce au développement réjouissant de l'industrie des montres, des cotonnades imprimées et de la dentelle.

Avec un intermède toutefois lorsque Alexandre Berthier maréchal de France, reçut la principauté en cadeau de Napoléon 1^er en 1806 et la conserva jusqu'en 1813 sans avoir jamais trouvé le temps d'y venir.

Profitant du grand souffle révolutionnaire qui balayait l'Europe, les démocrates neuchâtelois proclamèrent la république le 1^er mars 1848. Canton suisse à part entière depuis cette date, Neuchâtel n'a pourtant pas renoncé à cette tâche que lui ont assignée la géographie et l'histoire : être une terre d'échanges entre les hommes et les cultures.

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UN RÔLE MODERNE DE PREMIER PLAN Dernier canton entré géographiquement dans la Confédération helvétique, Neuchâtel est resté, pendant ses 155 ans d'appartenance à la Suisse, un canton progressiste et parfois turbulent. N'a-t-il pas l'audace, dès 1849, d'octroyer le droit de vote aux étrangers résidant depuis au moins dix ans dans leur commune ? Quand on songe aux débats que de tels droits soulèvent encore au début du troisième millénaire, on ne peut qu'admirer le modernisme des Neuchâtelois du milieu du XIXe siècle.

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	BOUDRY
	LA CHX-DE-FDS
	LE LOCLE
	NEUCHÂTEL
	CERNIER
	MÔTIERS

l LES COMMUNES

District de Boudry (15 communes) :

Auvernier (1'538 habitants), Bevaix (3'582 habitants), Bôle (1'765 habitants), Boudry (5'064 habitants), Brot-Dessous (102 habitants), Colombier (4'942 habitants), Corcelles-Cormondrèche (3'907 habitants), Cortaillod (4'392 habitants), Fresens (197 habitants), Gorgier (1'724 habitants), Montalchez (192  habitants), Peseux (5'479 habitants), Rochefort (1'022 habitants), Saint-Aubin-Sauges (2'408 habitants), Vaumarcus-Vernéaz (205  habitants).

District de La Chx-de-Fds (3 communes) :

La Chaux-de-Fonds (37'310 habitants), Les Planchettes (237 habitants), La Sagne (932 habitants).

District du Locle (7 communes) :

Les Brenets (1'138 habitants), La Brévine (678 habitants), Brot-Plamboz (274 habitants), Le Cerneux-Péquignot (317 habitants), La Chaux-du-Milieu (421 habitants), Le Locle (10'417 habitants), Les Ponts-de-Martel (1'266 habitants).

District de Neuchâtel (10 communes) :

Cornaux (1'474 habitants), Cressier (1'940 habitants), Enges (296 habitants), Hauterive (2'631 habitants), Le Landeron (4'284 habitants), Lignières (896 habitants), Marin-Epagnier (3'727 habitants), Neuchâtel (31'587 habitants), Saint-Blaise (3'074 habitants), Thielle-Wavre (582 habitants).

District du Val-de-Ruz (16 communes) :

Boudevilliers (654 habitants), Cernier (1'947 habitants), Chézards-Saint-Martin (1'611 habitants), Coffrane (623 habitants), Dombresson (1'530 habitants), Engollon (75 habitants), Fenin-Vilars-Saules (758 habitants), Fontainemelon (1'638 habitants), Fontaines (942 habitants), Les Geneveys-sur-Coffrane (1'404 habitants), Les Hauts-Geneveys (861 habitants), Montmollin (490 habitants), Le Pâquier (229 habitants), Savagnier (913 habitants), Valangin (393 habitants), Villiers (400 habitants).

District du Val-de-Travers (11 communes) :

Les Bayards (356 habitants), Boveresse (377 habitants), Buttes (635 habitants), La Côte-aux-Fées (498 habitants), Couvet (2'792 habitants), Fleurier (3'700 habitants),  Môtiers (841 habitants), Noiraigue (453 habitants), Saint-Sulpice (612 habitants), Travers (1'200 habitants), Les Verrières (710 habitants).