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Notre-Dame (dite "L'Eglise rouge")

Chaumont

Ville de Neuchâtel

Les galeries de l'Histoire

La Tour des Prisons

Ville de Neuchâtel

 
 
La ville

UNE CITE MILLENAIRE

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Le Château et la Collégiale

 

l ENTRE CIEL ET TERRE

Au bord du lac du même nom, la ville de Neuchâtel est construite toute en longueur entre les rives du lac et les bords de la chaîne du Jura.

 

GEOGRAPHIE

L'ensemble du territoire communal de Neuchâtel s'étend sur 1745 hectares dont 36% sont construits. La commune de Neuchâtel inclut le faubourg de Serrières ainsi que les habitations disséminées sises sur la Montagne de Chaumont, qui domine la ville. Depuis 1930, elle a intégré l'ancienne commune de La Coudre. Le reste consiste essentiellement en forêts et en prés. Elle possède depuis 1512 le vaste domaine forestier des Joux (751 ha) au nord-ouest des Ponts-de-Martel.

L'Hôtel du Peyrou

Ville de Neuchâtel

A l'exclusion des forêts des Joux, qui constituent un espace distinct de la communauté urbaine ou para-urbaine, la commune de Neuchâtel se répartit entre le bord du lac situé à l'altitude de 429,4 m et le signal de Chaumont qui culmine à 1178,4 m. Topographiquement, elle se situe par 47°de latitude Nord et 6,75°de longitude Est.

Elle est limitée au sud par la rive du lac, puis d’ouest en est par les communes d’Auvernier, Peseux, Valangin, Fenin-Vilars-Saules, Savagnier, Lignières, Le Landeron, Cornaux, Cressier, Saint-Blaise et Hauterive.

 

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L'Hôtel de Ville

photos-neuch.net

 

 

La ville, primitivement établie au pied d'un château médiéval aujourd'hui disparu, s'est successivement accrue vers l'est (XIIIe – XVIIIe siècles) puis vers l'ouest et le nord (XIXe et XXe siècles). Tout au long de son histoire, elle n'a jamais cessé de s'agrandir en conquérant de nouveaux espaces sur le lac.

La région de Neuchâtel, située en bordure de l’importante voie navigable du lac et au débouché de deux importantes cluses (celle de l’Areuse ouvrant vers la Bourgogne par le Val-de-Travers et celle du Seyon donnant accès au Val de Ruz et à l’Evêché de Bâle) sur l’antique axe subjurassien de la Vy d’Etra, appelait tout naturellement l’implantation d’une agglomération urbaine.

La ville haute

Ville de Neuchâtel

Sa population a connu les fluctuations suivantes au cours des siècles: 1000 à1200 habitants en 1353 ; 1600 habitants en 1530 ; 3666 habitants en 1750 ; 4000 en 1800, 7500 en 1850, 21000 en 1900, 38’025 en 1970, 33’579 en 1990 et 31'566 en 2002.

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Le Passage des Corbets

Albert Philippon

 

HISTOIRE

En 2011, Neuchâtel célébrera le premier millénaire de son existence.

Au cours de ces dix siècles, la ville dont le canton de Neuchâtel tire son nom, aura passé du rang d'un petit bourg, blotti au pied d'un "château neuf", à celui de capitale de l'un des vingt-trois Etats de la Confédération helvétique.

Siège du pouvoir, établi dans le château qui la domine, la ville a traversé tous les régimes, de l'époque des seigneurs, des comtes et des Princes jusqu'à l'instauration de la République en 1848. Mais elle a toujours jalousement conservé l'autonomie que lui confère sa Charte de franchises depuis avril 1214.

 
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La Collégiale

 
 

Pour le reste, elle a connu les aléas de toutes les agglomérations historiques; ni le feu, ni l'eau ni les grandes épidémies ne l'ont épargnée, mais, toujours, elle a su renaître de ces épreuves pour croître et prospérer dans l'espace limité que lui vaut sa situation idyllique entre la forêt et le lac, sur lequel elle a sans cesse conquis les terrains nécessaires à son espace vital.

L'histoire mouvementée de ses dynastes, venus des quatre coins de l'Europe, l'a fréquemment placée au cœur de passionnantes aventures.

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LES ARMOIRIES

 

Dès le moyen âge, Neuchâtel se signale par deux emblèmes:

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1 Ceux de la maison comtale: des chevrons blancs sur fond rouge, le tout sur un champ jaune,

2 Ceux de la Ville: un aigle noire

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Aujourd'hui les armoiries de la ville de Neuchâtel regroupent ces deux anciens emblèmes.

 

D'or à une aigle de sable armée, becquée et languée de gueules, portant en coeur un écu d'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent.

 

Le Château

Entre lac et Seyon, un promontoire rocheux. Le lac, voie navigable et commerciale, le Seyon, qui débouche du Val-de-Ruz et de l’Evêché de Bâle. Pareil relief appelait un château ! Erigé à la fin du Xe siècle, il a fait naître la ville à ses pieds et il lui a donné son nom.

Novum Castellum puis Novum Castrum dès le XIIe siècle, Neocomum en grec savant au XVIe, en langue vulgaire Nuefchastel, Neufchastel, Neufchatel, et très progressivement, dès le milieu du XVIIIe Neuchâtel.

En allemand, Nienburg a évolué vers Nuvenburch, Nuewenburg puis Neuenburg (depuis 1725).

Roi de Bourgogne, Rodolphe III fait don de " Novum Castellum " à sa femme en 1011. A cette occasion il fait établir un acte sur parchemin où l'on trouve cité pour la première fois le nom de la ville.

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Panorama sur les Alpes

 

 

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Siège du pouvoir, le château héberge des seigneurs, parfois leur mère, leur veuve, ou leur fille, dont certaines furent de véritables femmes d’Etat (la Comtesse Isabelle défend les libertés de Neuchâtel, à la fin du XIVe siècle, Marie de Bourbon réunit le Comté de Neuchâtel et la Seigneurie de Valangin à la fin du XVIe siècle).

Neuchâtel sera sous influence rhénane, puis bourguignonne et enfin française pendant plusieurs siècles, avant de passer aux mains des rois de Prusse dès 1707.

Depuis le 12 septembre 1814, Neuchâtel est Canton suisse. Mais le nouveau canton demeure simultanément Principauté des Rois de Prusse. Cette situation ambiguë crée des tensions internes très passionnées.

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LA MARCHE NEUCHÂTELOISE

Appellée aussi "Marche des Armourins", du nom de la milice locale de la ville de Neuchâtel sous l'ancien régime.

 

Le 1er mars 1848, les Républicains neuchâtelois, partis du Locle, de La Chaux-de-Fonds, du Val-de-Travers et de la Béroche sous les ordres de Fritz Courvoisier, conquièrent le château et y installent un gouvernement provisoire, présidé par Alexis-Marie Piaget. Neuchâtel devient République et du même coup un canton suisse à part entière.

L'arteplage de Neuchâtel durant l'Expo.02

Le château est resté lié au pouvoir. Les cinq Conseillers d’Etat - l’Exécutif cantonal - y travaillent et les 115 Députés du Grand Conseil - le Législatif cantonal - s’y réunissent. La justice cantonale - Cour civile et Cour d’assises - y tient ses audiences, voisinant avec de nombreux services de l’administration cantonale.

La Place des Halles

La cité

Une garnison a pris ses quartiers autour du château, créant peu à peu un bourg modeste, verrouillé par une porte proche du château à l’ouest et la Tour de Diesse (XIIe siècle) à l’est. Le carrefour de la Croix-du-Marché remonte à 1250.

 

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La Croix-du-Marché

Albert Philippon

 

 

La Rue des Moulins remonte aussi à 1250.

Le Seyon est franchi dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, permettant l’implantation du quartier des Chavannes, du Neubourg, de la Grand’Rue (avant rue des Escoffiers) et de la rue de l’Hôpital, qui conduisait à l’Hospice édifié par les Comtes vers 1350.

Au XIVe, le Comte Louis construit un nouveau château (embryon du château actuel) et la bourgade s’entoure d’un premier mur d’enceinte.

La Rue des Moulins

Pendant trois siècles, la ville avance sur le lac.

D’abord, la ville se construit sur le delta du Seyon, puis sur des terrains artificiellement gagnés sur le lac.

La Maison des Halles et plusieurs habitations élégantes s’installent rive droite. Rive gauche, la ville enjambe l’enceinte pour descendre jusqu’au lac en s'implantant autour du Temple du Bas, édifié en 1696.

 

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David de Pury

photos-neuch.net

 

 

Le legs de David de Pury permet de réaliser un nouvel Hôpital pour la ville.

Grâce à la générosité de ce riche commerçant établi à Lisbonne, la ville va pouvoir encore réaliser l’Hôtel de ville, le détournement du Seyon, le collège Latin, celui des Terreaux et bien d'autres travaux d'édilité.

Au XVIIIe, la ville dépasse ses anciennes tours pour installer des hôtels particuliers le long du Faubourg de l’Hôpital. Le plus remarquable d'entre eux est l’Hôtel Du Peyrou, construit entre 1764 et 1771.

Trois grands incendies ont endommagé la ville, en 1269, en 1450 et en 1714. Entre les deux dernières flambées, l’eau a ravagé la ville (et emporté ses archives), par une crue du Seyon, en 1589.

En 1843, le détournement du Seyon permet la création de nouvelles artères au centre de la ville.

 

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La fontaine du Banneret et la

Tour de Diesse

 

La ville est prise d’une fièvre urbaine à l’arrivée des lignes de chemin de fer : entre 1857 et 1860, le rail ouvre Neuchâtel sur les Montagnes, la France, Lausanne et Zurich. Des quartiers d’habitation poussent de part et d’autre des voies (Sablons, Fahys, Comba-Borel, Parcs, Côte, Crêt-Taconnet, Vieux-Châtel, Gibraltar, Bellevaux, Saars, Maladière), vers l’ouest (Evole, Port-Roulant, Poudrières, Beauregard), dans le vallon de l’Ecluse et dans le quartier des Beaux-Arts (gagné sur le lac grâce aux matériaux enlevés au Crêt-Taconnet pour permettre la construction de la gare.

 
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Guillaume Farel et la Collégiale

Albert Philippon

 
 

Les autres grands quartiers résidentiels datent du XXe siècle. C'est alors que se développent Serrières (Coquemène, Battieux, Noyers, Pierre-de-Vingle), Maillefer, Vauseyon, Pain-Blanc, Suchiez, Rosière, Valangines, Maujobia, Quatre-Ministraux, Pierre-à-Bot, Acacias, Portes-Rouges, Cassarde, Plan, Orée, Bel-Air, Pierre-à-Mazel, Maladière, etc.

Les quartiers excentrés de Monruz, de la Favarge, de la Vy-d’Etra et de la Dîme rejoignent le territoire communal lorsque les communes de Neuchâtel et de la Coudre fusionnent, en 1929.

Entre la montagne et le lac, Neuchâtel a étendu ses bras. Un trafic routier de plus en plus dense engorge peu à peu la localité.

Pour donner un nouveau souffle à la ville, le cœur historique de la cité est transformé en zone piétonne. Depuis son inauguration en 1979, elle s'étend progressivement.

Quant au trafic de transit, il est canalisé sous la ville dans des tunnels inaugurés en 1994.

Le Vieux-Port

photos-neuch.net

 

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La fontaine du Griffon

Albert Philippon

Le Cénotaphe

Le théâtre du Passage

L'Esplanade du Mont-Blanc

Albert Philippon

Vignoble de Champreyvères

Piscines du Nid-du-Crô

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